SITE OPTIMISÉ POUR EDGE, MOZILLA FIREFOX et CHROME
AFFICHAGE 1920 X 1080
SITE OPTIMISÉ POUR EDGE, MOZILLA FIREFOX et CHROME
AFFICHAGE 1920 X 1080
SITE OPTIMISÉ POUR EDGE, MOZILLA FIREFOX et CHROME
AFFICHAGE 1920 X 1080
ANATASE
Découverte à la fin du XVIIIe par Johann Gottfried Schreiber dans l'Oisans.[1]
Elle a fait l'objet de différentes descriptions plus ou moins complètes ; c'est celle de René-Just Haüy en 1801 qui fait référence, c'est lui qui la baptisera anatase. Le mot dérive du grec " ana " = étiré - " anatasis " = allongement (pour les cristaux octaédriques allongés).
Localité type, Saint-Christophe-en-Oisans, Bourg-d'Oisans, Isère, France. Les échantillons de références sont au Muséum national d'histoire naturelle de Paris.
L'analyse chimique initiale est due à Louis-Nicolas Vauquelin. C'est un dioxyde de titane.
Elle se forme dans fentes alpines des roches métamorphiques les gneiss et micaschistes, plus rarement dans les pegmatites et résulte du lessivage des roches encaissantes par des solutions hydrothermales.
En raison de sa dureté relativement élevée, on peut également la trouver sous forme de grains roulés dans certaines roches sédimentaires ou dans les alluvions.
Elle forme très rarement des macles selon 112.
Elle accompagne l'adulaire, l'axinite, la brookite, l'épidote, la préhnite, le quartz, l'ilménite, l'hématite, le rutile. On la trouve également dans des filons de pegmatites et sous forme de grains roulés dans certaines roches sédimentaires. Les cristaux peuvent atteindre jusqu'à 3,75 cm.
La plupart des anatases se forment par altération de la titanite. Elle s'altère en rutile qui prend sa place en gardant sa forme cristalline.
L'anatase, le rutile, la brookite et l’akaogiite sont les polymorphes du dioxyde de titane TiO2, avec des traces de fer, d'antimoine, de vanadium et de niobium.
L'anatase forme, des octaèdres aigus ou plus rarement obtus de formes plus ou moins complexes, aux faces souvent striées horizontalement (faciès alpin caractéristique), allant jusqu’à une cristallisation en accordéon, ainsi que des cristaux aplatis parfois terminés par une dipyramide, elle est parfois tabulaire, rarement prismatique.
Dans certains gisement on la trouve avec des cristaux de rutile en épitaxie.[2]
Sans utilisation particulière, elle est très prisée par les collectionneurs.
Allemagne
Grube Louise Charlotte, Hasserode, Wernigerode, Harz, Sachsen-Anhalt
Belgique
Advertise, Wellin, Province de Luxembourg
Canada
Carrière Sintra, Ayer's Cliff, région de l'Estrie, Québec
France
Saint-Christophe-en-Oisans (Topotype), & Plan-du-lac, Bourg-d'Oisans, Isère
Plessis en Laz, Châteauneuf-du-Faou, Finistère
Carrière de la Lande, Plumelin, Morbihan
Italie
Miniera di Buca della Vena, Ponte Stazzemese, Stazzema, Alpes Apuane, Lucca, Toscane
Norvège
Dyrfonni (Dyrefonni), Viveli, Eidfjord, Hardangervidda, Hordaland
-
-Johann Gottfried Schreiber, on doit également à ce naturaliste la découverte de la stilbite et de l'axinite.
-
-Épitaxie : (n. f.) du grec epi, au-dessus, et taxis, arrangement : Croissance orientée d'un minéral sur un autre.
Cette orientation cristallographique mutuelle de cristaux d'espèces différentes, n'est possible que si leurs réseaux cristallins possèdent des analogies nombreuses dans leurs éléments de symétrie. Exemples nombreux, le plus connu : rutile sur l'anatase.
Epitaxique est l'adjectif qualificatif.
Clic pour agrandir...
Since 28-02-2022