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Iceberg
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La région des vallées sèches en Antarctique 

Les Vallées sèches, situées à l'ouest des bases de Nouvelle-Zélande et des États-Unis à McMurdo Sound, sont les plus grands territoires non gelés de l'Antarctique. Leur sol rocailleux est à nu car contrairement aux autres parties de ce continent gelé, ces vallées ne sont ni verrouillées par la glace, ni enveloppées de neige. Ces vallées sont parmi les régions les plus inhospitalières de notre planète. Il existe une multitude de colonies de plantes et de micro-organismes exceptionnelles dans cet environnement, qui remonte à des millions d'années, ainsi que des formations géologiques particulières et des paysages spectaculaires. Il y a une grande quantité de sels, surtout de sulfates (SO4²-), dans les sols des vallées sèches.
C'est dans cette région que se trouve le glacier Taylor à l'origine des chutes de sang.

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Blood Falls

Chutes de sang : le mystère naturel de l'Antarctique

Plongez dans le monde surréaliste et glacé de l'Antarctique pour assister aux chutes de sang, un phénomène naturel saisissant. Provenant du glacier Taylor, cette cascade présente une couleur rouge vif, qui n'est pas due à une source sinistre mais à une eau riche en fer. Ce spectacle étrange n'est pas seulement une merveille visuelle, mais aussi une mine d'or scientifique, offrant des informations sur la vie microbienne dans les environnements extrêmes et les processus géochimiques de l'oxydation.

Ce phénomène naturel aurait sa place dans un fim d'horreurs, mais il n’en n’est rien

L'Antarctique est une terre de glace et de neige, mais aussi de secrets et de mystères. L'un des phénomènes les plus intrigants du continent gelé est la Blood Falls, une chute d'eau de couleur rouge qui s'écoule du glacier Taylor dans le lac Bonney Ouest. L'existence de la vie dans les Blood Falls suggère que la vie pourrait également prospérer dans d'autres mondes très, très éloignés de notre planète. Les Blood Falls nous rappellent la beauté et le mystère de notre planète, ainsi que le potentiel de la vie dans les endroits les plus inattendus. Mais quelle est l'origine de ce spectacle sinistre et que révèle-t-il sur la vie cachée sous la glace ? Plongeons aujourd'hui dans ce phénomène intriguant.

La découverte des Blood Falls

Les Blood Falls ont été découvertes pour la première fois en 1911 par le géologue australien Thomas Griffith Taylor, qui faisait partie de l'expédition antarctique britannique dirigée par Robert Falcon Scott. Taylor a exploré la vallée qui porte aujourd'hui son nom et a remarqué une étrange tache rougeâtre sur le museau du glacier. Il a d'abord pensé que cette couleur était due à une forme d'algue rouge, mais il n'a pas pu prélever d'échantillon pour une analyse plus approfondie.

Blood Falls

D'où vient cette teinte sanglante ?

Ce n'est que près d'un siècle plus tard que la véritable cause de la couleur rouge a été révélée. En 2003, une équipe de chercheurs de l'université d'Alaska Fairbanks et de l'université de Harvard a utilisé un spectromètre pour analyser la composition chimique de l'eau s'écoulant du glacier. La couleur rouge de l'eau est due à l'oxyde de fer, qui se forme lorsque l'ancienne eau de mer piégée sous le glacier entre en contact avec l'air. L'eau de mer abrite une communauté variée de bactéries qui se sont adaptées aux conditions difficiles de l'environnement sous-glaciaire, où elles ne disposent ni de lumière, ni d'oxygène, ni d'une quantité suffisante de nutriments. Cet écosystème est constitué de bactéries autotrophes qui métabolisent les ions sulfates et ferreux,. La géomicrobiologiste Jill Mikucki du Dartmouth College y a isolé pas moins de 17 types de microbes.​

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Comment l'eau salée est-elle restée liquide ?

Les scientifiques ont cherché d'où venait l'eau salée et comment elle pouvait rester liquide dans un environnement aussi froid. Ils ont scanné le glacier et ont découvert un réseau de canaux sous-glaciaires et un grand réservoir de saumure sous la glace. L'âge de la saumure a été évalué à environ cinq millions d'années à l'époque du Miocène, lorsque le niveau de la mer était plus élevé et que le glacier formait un fjord relié à l'océan. Avec le temps, le glacier a séparé le fjord de la mer et emprisonné l'eau de mer sous la glace. En gelant, la glace a expulsé le sel et les autres impuretés, créant une saumure très concentrée qui est restée liquide en raison de son point de congélation plus bas et de la chaleur dégagée par le processus de congélation.

Schéma Blood Falls

Le mystère de la vie sous-glaciaire

La découverte la plus surprenante de la recherche a été la présence d'une vie microbienne dans la saumure. Les scientifiques ont détecté des traces d'ADN et de carbone organique dans l'eau, ce qui indique que la saumure abritait une communauté diversifiée de bactéries. Ces bactéries s'étaient adaptées aux conditions difficiles de l'environnement sous-glaciaire, où elles ne disposaient ni de lumière, ni d'oxygène, ni de nutriments en quantité limitée. Elles ont survécu grâce à un processus appelé chimiosynthèse, dans lequel elles ont obtenu de l'énergie en décomposant le sulfate et le fer présents dans l'eau. Les bactéries produisaient également des composés organiques qui servaient de nourriture à d'autres microbes, créant ainsi un écosystème sous-glaciaire complexe.

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L'implication des découvertes

La découverte de la vie dans la saumure a des implications importantes pour l'étude de l'astrobiologie, la science de la vie dans l'univers. L'environnement sous-glaciaire de Blood Falls est similaire aux conditions qui peuvent exister sur d'autres mondes glacés, tels qu'Europe, une lune de Jupiter, ou Encelade, une lune de Saturne. On pense que ces deux lunes possèdent des océans d'eau liquide sous leur croûte glacée, et peut-être des cheminées hydrothermales qui pourraient fournir de l'énergie et des nutriments pour la vie. L'existence de la vie dans Blood Falls suggère que la vie pourrait également se développer dans ces océans extraterrestres, même en l'absence de lumière solaire et d'oxygène.

Les chutes de sang ne sont pas seulement une merveille naturelle, mais aussi un laboratoire naturel pour étudier et comprendre les origines et les limites de la vie sur Terre et dans l’Univers. Les chercheurs espèrent continuer à surveiller le site et à collecter des échantillons pour en savoir plus sur l’écosystème sous-glaciaire et son évolution. Ils espèrent également susciter l’intérêt du public et le sensibiliser à l’environnement de l’Antarctique et à sa conservation. Les chutes de sang rappellent la beauté et le mystère de notre planète, ainsi que le potentiel de vie dans les endroits les plus inattendus.

LA PHOTO TRAFIQUEE

Blood Falls

UNE IMPRESSIONNANTE DECOUVERTE

Nouvelle découverte à Mibladen, qui vient enrichir la littérature minéralogique de ce gisement mondialement connu comme le plus grand gisement de Vanadinite au le monde.

La vanadinite est un minéral secondaire du plomb qui appartient à la famille des vanadates, le plus fréquent ce sont les cristaux tabulaires à contour hexagonal mais on le rencontre sous plusieurs habitus : en trémie, en altères, squelettique et plus rarement fibreux où botryoïdale.

C'est une découverte de vanadinite comme vous voyez en forme de sphérules sur des cristaux tabulaires de Barytine recouverte de Mottramite (un minéral qui appartient à la famille des vanadates, son nom revient à la ville de Mottram en Royaume Unie lieu de la première découverte.)

Voir la page Vanadinite du Musée virtuel de Minéralogie Passion. 

Vanadinite en sphérules sur Motramite et Barytine, District minier de Mibladen, Province de Midelt, Région Drâa-Tafilalet, Maroc.
Vanadinite en sphérules sur Motramite et Barytine, District minier de Mibladen, Province de Midelt, Région Drâa-Tafilalet, Maroc.
Vanadinite en sphérules sur Motramite et Barytine, District minier de Mibladen, Province de Midelt, Région Drâa-Tafilalet, Maroc.

Crédit photos Abdel-Abdel   -  Cliquez pour agrandir.

La grotte de Mawmluh, Meghalaya, Inde..jpg

UN SPELEOTHEME - UNE STALACTITE - RACONTE...
Le climat 4 millénaires avant notre ère.

Le Spéléothème KM-A de la grotte de Mawmluh, Meghalaya.jpg
Lithium Tantalate.jpg

Des chercheurs découvrent deux nouveaux minéraux sur un morceau de météorite.

Deux nouveaux minéraux ont été découverts par une équipe de chercheurs canadiens sur l’échantillon d’une météorite de quinze tonnes, deux mètres, tombée il y a très longtemps, exhumée en 2020 en Afrique de l’ouest, en Somalie. Ils ont été baptisés Elaliite et Elkinstantonite. La météorite entière, elle, est désormais introuvable car elle aurait été vendue en Chine.

L’Elaliite et l’Elkinstantonite : voilà le nom de deux nouveaux minéraux trouvés sur un morceau d’une météorite, déterrée en 2020 à El Ali, en Somalie. (article dans The Guardian), repris par BFMTV mardi 29 novembre 2022, ce sont des scientifiques de l’université d’Alberta, au Canada, qui sont à l’origine de cette découverte.

Un professeur du département des sciences de la terre et de l’atmosphère était chargé d’analyser un morceau d’environ 70 grammes extrait de cette météorite. Intrigué par sa composition, il a demandé au responsable du département laboratoire d’y jeter un œil.

« Dès le premier jour des analyses, il m’a dit que nous avions au moins deux nouveaux minéraux là-dedans », a déclaré le professeur Chris Herd. « C’était phénoménal. La plupart du temps, il faut bien plus de travail et de recherche pour affirmer qu’il y a un nouveau minéral. » Désormais, les chercheurs souhaitent analyser la roche extraterrestre de manière plus approfondie, mais la météorite – large de plus 2 mètres - est malheureusement introuvable. Elle aurait été vendue et exportée en Chine.

« Jamais je n’aurais pu imaginer que je serais un jour impliqué dans la description de nouveaux minéraux en étudiant simplement sur un morceau de météorite », s’est ému le professeur de l’université d’Alberta. Il explique que les minéraux ont été nommés Elaliite et Elkinstantonite : la première en référence au lieu El Ali et la deuxième pour rendre hommage à une chercheuse de la Nasa, Lindy Elkins-Tanton.

« C’était phénoménal »

Météorite, Nightfall-El Ali.

SOURCES

Ouest France

The Guardian

Collection de météorites de l'Université d'Alberta

The Meteorological Society

La météorite El Ali

Météoroïde entrant dans l'atmosohère.

The Meteorological Society

traduction JJ Chevallier

4°17,281'N, 44°53,893'E

Hiiraan, Somalie

Trouvaille: septembre 2020

Classification : Météorite de fer (complexe IAB)

 

Histoire : (Global Resources, Ltd., C. Herd, UAb)

La roche était couchée sur le sol dans une vallée calcaire riche en eaux souterraines, avec des bosquets de végétation sur lesquels les chameaux se nourrissent. Le rocher était connu par les découvreurs sur le terrain sous le nom de « Nightfall ». Les éleveurs locaux près d’El Ali rapportent qu’ils connaissaient ce rocher depuis plus de 5 à 7 générations, célébré par le culte Saar, les chansons, les danses et les poèmes somaliens. Il n’y avait pas d’autres débris dans les environs. Il était partiellement immergé dans le sable mais avait l’air différent des rochers que les chercheurs avaient l’habitude de voir dans la région. La curiosité des prospecteurs a été éveillée lorsqu’ils ont frappé le rocher avec un marteau. Avec une masse et un burin à froid, ils ont laborieusement prélevé un échantillon de 90 g in situ et l’ont envoyé à Nairobi, au Kenya, pour analyse XRF. Cela a révélé des pourcentages :

Fer, Fe, 44,28,

Nickel, Ni, 44,97,

Magnésium, Mg, 5,54,

Cobalt, Co, 1,80

Aluminium, Al, 1,40,

 (sur une surface vraisemblablement altérée).

 

L’échantillon a ensuite été divisé :

un seul morceau de ~70 g a été divisé, dont 19,23 g envoyés à N.Gessleret et 54,3 g plus un de 15,0 g envoyés à C. Herd, pour caractérisation, ce dernier aidé par Abdirashid Mohamed (Minnesota, USA).

La pierre a ensuite été déplacée pour être conservée. (N.Gessler, Duke): Le spécimen de 19,23 g a été reçu le 6 janvier 2021, avec 6 photographies et 2 vidéos. Le spécimen a été poli et gravé à l’acide, révélant les figures de Widmanstaetten. Les analyses XRF ont été obtenues auprès de SA Recycling, Los Angeles. L’échantillon a ensuite été coupé, avec une tranche de 7,76 g envoyée à UCLA et une tranche de 9,00 g (plus 2,53 g de boue de coupe) envoyée à T. Jull, UAz, pour caractérisation.

Un échantillon plus important de 1 à 2 kg a ensuite été détaché par les chercheurs à l’aide d’une meuleuse d’angle après l’arrivée de la pierre à Mogadiscio pour y être stockée. Des documents supplémentaires, comprenant 4 photos et 3 vidéos, de la météorite in situ, ont été fournis par Omar Abdishakur, directeur de la communication et du marketing, Kureym Mining and Rock Co. (Abdulkadir Abiikar Hussein, Almaas U).

 La petite ville appelée El Ali (Ceel Cali) est le centre des communautés d’éleveurs de chameaux appelées Derisamo. Les éleveurs visitent El Ali pour faire boire leur bétail et s’hydrater eux-mêmes. À environ 15 km au nord-ouest d’El Ali, les éleveurs de chameaux connaissaient la roche qui semblait métallique et l’utilisaient comme une enclume sur laquelle aiguiser leurs couteaux.

La même région est riche en opale. En septembre 2019, des artisans mineurs de Kureym Mining and Rocks Company, à la recherche d’opale, ont reconnu la curieuse pierre comme une météorite et ont envoyé une pièce au Kenya pour confirmation XRF.

De nombreux fragments seraient tombés dans les environs et dispersés dans la région voisine. En août 2020, ils ont chargé et déplacé la pierre à Mogadiscio. L’histoire de cet étrange rocher s’est répandue partout et le gouvernement est intervenu. Le camion et le « gros rocher lourd » ont été arrêtés par des agents de la sécurité nationale. A. Abiikar Hussein a été appelé par le ministère des Mines et du Pétrole pour enquêter sur la roche. Kureym Mining and Rock Co. a fourni son XRF. A. Abiikar Hussein a fourni 6 photos, ainsi que les résultats de sa mesure des longueurs, largeurs et hauteurs à différents endroits, et un poids estimé à 16 800 kg. Il a ensuite recommandé que le gouvernement l’achète et le conserve pour les nombreuses parties prenantes en Somalie. Le gouvernement l’a remis aux mineurs où il est entreposé près de l’aéroport pour être vendu.

 

Caractéristiques physiques : (A. Abiikar Hussein, Almaas U; C. Herd, UAb; N.Gessler, Duke)

A. Abiikar Hussein l’a mesuré, environ 205 × 128 × 100 cm, il a fourni le certificat de poids de l’Autorité portuaire de Mogadiscio à 15,150 tonnes et plusieurs photographies in situ et ultérieures.

La surface extérieure est rouge-brun avec de nombreuses dépressions irrégulières, centimétriques d’un côté, des dépressions décimétriques de l’autre et une longue rainure métrique. La surface exposée à l’air libre a été lissée et battue par des générations d’utilisation par les éleveurs de chameaux.

 

Pétrographie : (C. Herd,UAbet N.Gessler, Duke)

Les observations au MEB et d’échantillons manuels, y compris de surfaces polies et gravées à l’acide, montrent les figures de Widmanstatten bien développé avec des largeurs lamellaires moyennes de kamacite allant de 1,2±0,4 mm (n = 35) en plusieurs tranches allant jusqu’à 8 cm de diamètre (probablement à partir de l’échantillon à l’échelle du kg ; mesuré sur les photos) à 25±8 μm (n = 33) mesuré sur l’échantillon de 19,23 g.

De nombreuses inclusions de troilite et de phosphates ont été observées. L’altération s’étend le long des limites de grain à l’intérieur, et les vides circulaires peuvent, autrefois, avoir contenu de la troilite.

 

Géochimie :

Données ICP-MS, en utilisant un échantillon de la météorite "North Chile" (Filomena) comme standard (C. Herd, P. Hill et S. DuFrane, UAb):

Ni = 95,4,

Co = 4,51 (mg / g dans les deux cas);

Ir = 0,4,

Ga = 57,

Ge = 147,

As = 14,

Ru = 3,2,

Os = 0,61,

Pt = 2,7,

Cu = 317,

Au = 1,2 (tous μg/g);

Sb = 602,

Re = 39 (ng/g dans les deux cas).

La valeur Au est un minimum en raison des incertitudes associées à la méthode ICP-MS de la solution.

 

Données de l’INAA (B. Zhang et P. Warren, UCLA) :

Ni = 95,2,

Co = 4,82 (mg/g dans les deux cas) ;

Cr = 23,

Ir = 0,405,

Ga = 60,6,

Ge = 176,

As = 15,6,

Ru = 3,1,

W = 0,554,

Os = 0,48,

Pt = 2,53,

Cu = 302,

Au = 1,418 (tous μg/g);

Sb = 310,

Re = <47 (ng/g dans les deux cas).

 

Classification :

Complexe IAB. Semblable, mais distinct des exemples individuels du complexe IAB, d’après la comparaison des données avec Wasson et Kallemeyn (2002)).

 

Échantillons :

Échantillon type composé de 54,2 g et 15,0 g 2 pièces à UAb,

7,76 g à UCLA, 

9,00 g à UAz.

Découverte exceptionnelle de cristaux lors de travaux au St. Gothard ...

Plusieurs centaines de kilos de cristaux de très bonne qualité ont été mis à jour lors des travaux de dynamitage pour le deuxième tube routier du Gothard. La découverte est remarquable, selon les experts.

Le site se trouve à environ 300 mètres de l'entrée de la galerie, dans la zone du plafond. Le chef des travaux a réagi de manière exemplaire et a immédiatement fait appel à la surveillance cantonale des minéraux, a indiqué vendredi la direction des travaux publics du canton d'Uri.Du quartz extrait à l'entrée de la galerie. [ur.ch]

Fin septembre, celle-ci a repéré plusieurs couches de quartz, de l'apophyllite ainsi que de la fluorite rose. Cette dernière, en particulier, est d'une qualité exceptionnelle. Le géologue au sein de l'autorité de surveillance des minéraux uranaise Peter Amacher a précisé que la découverte était l'une des meilleures réalisées en Suisse depuis des années.

Une journée d'extraction

Il a fallu environ 24 heures à Peter Amacher et son équipe pour extraire les centaines de kilos de roches à l'aide d'un pont élévateur. Le spécialiste avait déjà assuré la surveillance des minéraux lors de la construction de la centrale électrique des CFF à Amsteg, mais aussi lors de la construction du tunnel de base du Gothard.

Les pierres qui viennent d'être recueillies appartiennent au canton d'Uri. Elles sont actuellement nettoyées, triées, recensées et leur valeur estimée. Les plus belles feront l'objet d'une exposition.

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Du quartz extrait à l'entrée de la galerie. Photo : www.ur.ch

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Fluorite rose extraite dans la galerie.

Photo : www.ur.ch

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Pour ceux qui regardent des photos de minéraux pour apprécier leurs couleurs et leurs formes sans grande connaissance du sujet, certaines photos peuvent sembler presque photomontages. L'hémimorphisme des cristaux de la Wurtzite de Carrare, tels que ceux reproduits sur la photo en sont un bon exemple. L'absence d'un centre de symétrie rend ces cristaux très rares et fascinants. La Wurtzite est un polymorphe du sulfure de zinc associé à la sphalérite ce'lles de Carrare sont parmi les meilleurs cristaux du monde. La forme de tant et de tels cristaux, qui ressemblent aux formes d'instruments de musique à vent, est vraiment fascinante. Le champ vertical encadré est d'environ 12mm. Provenance Cava Gioia, Carrare, province de Massa Carrara, Italie.

Collection Andrea Morino. Photo d'Antonio Miclioli, publiée dans Mineralogica Record dans l'article correspondant de 2019.

Les Baïkal Zen ...

Effet de lévitation de cailloux sur la glace...

C’est un phénomène naturel peu connu et fascinant qui offre des clichés à peine croyables. Situé dans le sud de la Russie, le lac Baïkal (plus profond lac du monde) offre chaque hiver un spectacle surprenant aux touristes et photographes qui s’aventurent sur son épaisse couche de glace : les Baïkal Zen.

 

Ce phénomène rare place littéralement les pierres en lévitation au dessus de la surface de l’eau glacée. Si on peut croire à première vue à la réalisation d’un artiste, cet effet est pourtant purement naturel. Poussées par les vents violents sur la surface gelée du lac, ces pierres isolées sont ensuite chauffées par la lumière du soleil qui fait fondre la glace en-dessous. La partie centrale sous la pierre, la moins exposée au soleil, se consolide alors quand le soleil disparaît, créant l’illusion de ces galets en lévitation.

 

Le Baïkal Zen demande un climat très particulier, extrêmement froid et très venteux pour prendre vie. Ces quelques photos ci-dessous vous révéleront les spécificités étonnantes de ce phénomène naturel.

Clic pour agrandir...

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JUSTE POUR OUVRIR LES YEUX DE CEUX QUI CROIENT ENCORE AUX 
BÊTISES DE L'ECOLOGIE EXTRÊMISTE POUR FAIRE PEUR ET CULPABILISER !

Un ami, scientifique de formation, m'a transmis cette information, je vous en fait profiter.

Pour ceux qui s'intéressent à la question du changement climatique , voilà un livre qui permettra de vous faire une idée sur le caractère multifactoriel de ce changement . Entre réchauffements et glaciations , vous constaterez que l'activité humaine n'est pas la seule explication et peut être minorée par rapport aux autres facteurs n'en déplaise à certains et ce bien loin des véritables explications scientifiques et d'information pour le grand publique .

Ce livre est disponible sur plusieurs sites Internet, en cherchant avec Google.

La terre en colère : les cataclysmes naturels 
Co-auteur : Fitch, Frank
Co-auteur : Tazieff, Haroun (1914-1998) ; Simon, Jean-Pierre, traducteur 


Description : 1 vol. (327 p. -16 p. de pl.) ; 22 cm
 


Editeur : Seuil - 1980

ISBN 10 : 2020055783  ISBN 13 : 9782020055789

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Basil Booth & Frank Fitch

La terre en colère

Les cataclysmes naturels.

 

Depuis 5 milliards d'années, la Terre, planète violente, a été modèle par des cataclysmes successifs. Certains sont brutaux et destructeurs éruptions volcanique où tremblement de terre. D'autres sont plus insidieux, lente submersion des plaines sous les eaux où désertification de terres fertiles. Des forces gigantesques font dériver les continents et soulèvent les fonds océaniques. Avec une régularité implacable, les glaciations reviennent se saisir des terres. Deux géologues réputés, à partir de recherches actuelles sur l'histoire de la Terre, évaluent les divers dangers qui menacent l'humanité, s'appuyant sur de nombreux exemples de catastrophes naturelles du passé. Ils étudient les conséquences sur nos vies et notre environnement, ainsi que les implications sociales et politiques, des désastres futurs qui affecteront inévitablement la Terre.

Mieux connaître les menaces de notre planète pour mieux y faire face …

Basil Booth : Directeur de recherche à l'Imperial College de l'université de Londres. Autorité internationale reconnue en volcanologie, il a mené de nombreuses expéditions scientifiques et est fréquemment consulté pour ses travaux sur les problèmes sociaux liés au désastre volcanique.

Frank Fitch : Professeur au Birkbeck College de l'université de Londres. Spécialiste en géologie il a travaillé dans le monde entier. Il a effectué de nombreux travaux de recherche et joué un rôle d'expert auprès de gouvernements comme de compagnies minières et pétrolières.

Traduit de l'anglais par Jean-Pierre Simon.

TURQUOISES DE RÊVE
On en voit partout dans les boutiques de souvenirs aux USA et ailleurs dans le monde, elles sont bien souvent des imitations ou des synthèses, celles que vous voyez sur ces deux photos sont bien réelles, elles ont été métamorphosées en un magnifique bijou par un grand maître de la joaillerie, aujourd'hui décédé, José Manuel Rosas.

Traduction  et actualisation par JJ Chevallier

La turquoise est un minéral du cuivre, opaque, bleu à vert à jaune verdâtre, d’une homogénéité séduisante, mais parfois avec des veines sombres ou des éléments colorés (par exemple, oxydes de manganèse ou de fer, limonite, pyrite, kaolinite, quartz). Elle est utilisée depuis des millénaires en Mésopotamie, en Amérique centrale et en Chine avec des occurrences historiques dans le Sinaï, en Égypte, où elle est connue depuis 3 200 avant notre ère .
Particulièrement connue aussi en Iran à Neyshabour, qui a produit des spécimens de très grande qualité, historiquement connus localement sous le nom de Piroozeh, depuis 7 000 avant notre ère avec une production de qualité pertinente, également reconnue de nos jours.

Actuellement, une production importante est connue dans la province chinoise du Hubei et aux États-Unis, notamment en Arizona (par exemple, la mine "Sleeping Beauty", aujourd'hui fermée depuis 2012), au Nevada, en Arkansas et au Nouveau-Mexique avec une production historique depuis 700 avant notre ère, profondément enracinée dans la culture amérindienne.

 

En tant qu’agrégat massif d’éléments cryptocristallins, il s’agit d’un matériau gemme poreux nécessitant parfois une stabilisation par une série de traitements tels que le revêtement ou l’imprégnation avec de la cire, des huiles, des polymères ou des résines prépolymères (par exemple, le traitement Zachery).

 

Sur les photos, voici un bracelet en or 19,2 carats du défunt maître joaillier, José Manuel Rosas, avec un total de 120 turquoises qui proviendraient de la mine "Sleeping Beauty" à Globe en Arizona, avec des diamants et des saphirs.

Ce texte est une traduction actualisée du texte de Rui de Galopim de Carvalho sur sa page Instagram : 

Rui Galopim de Carvalho FGA (@portugalgemas) • Photos et vidéos Instagram

Bracelet de Turquoises de José Manuel Rosas.
Sleeping Beauty mine.


Au centre de la photo, l'observation du profil de la montagne de la droite vers la gauche vous explique le nom de la mine.

Sleeping Beauty mountain.

 

Vue de la "Sleeping Beauty" mine, à Globe en Arizona, avant sa fermeture.

TRAITEMENT DES SAPHIRS PAR DIFFUSION AU TITANE PARTIE I
CETTE VIDEO EN ANGLAIS VOUS EST PROPOSEE PAR GEM A pour avoir les sous titres en français cliquez sur la roue dentée puis sur sous-titre et choisissez la langue...

LA CHASSE AUX CAILLOUX

UNE VIDEO DYNAMIQUE A PROPOS D'UNE ACTIVITE DONT TOUS LES CAILLOUTEUX RÊVENT !

Rareté minéralogique . . .

La Rhodochrosite est un minéral relativement courant et très recherché des collectionneurs cet échantillon est pour le moins atypique et l'on peut le qualifier de très rare !
 

Rhodochrosite botryoïdale. Mine Nasser Wolf , Trautenstein, berharz am Brocken, Harz, Saxe-Anhalt, Allemagne.

Curiosités minéralogiques . . .

Agates polyédriques- n°163.jpg
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On a dit et écrit beaucoup de bêtises à propos de la formation ces agates atypiques du Brésil, pour tout savoir à leur propos lisez l'excellent article très bien illustré, rédigé par Julien Lebocey dans 

Le Règne Minéral   n° 163 Janvier - Février 2022

Vente en ligne des revues Fossiles et Le Règne Minéral

UNE VIDEO SYMPA...

A la découverte d'une mine de fluorite dans le Var !

Vous pourrez y voir beaucoup de filon de Fluorite mais aussi de la baryte, de la galène et du quartz.

UNE GEODE QUI MERITE QUE L'ON S'Y PLONGE
Améthyste d'Aldama, Chiapas, Mexique.

Roland Noack.png
Améthyste Almada Chiappa Mexique.png

Collection Roland Noack

Quand le biologique fabrique du minéral...

 
 
 

LA FORMATION DES HUITRES PERLIÈRES...

 
 
 
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La Nacre…

 

Biochimie et formation

La nacre est formée par biominéralisation, c’est la superposition de couches de tablettes d’aragonite (CaCO3) dont l’épaisseur est d’environ 500 nm qui sont soudées entre elles par un composé biologique, la conchyoline, épaisse de 20 à 50nm (environ 4 à 6 %) c’est elle qui détermine la structuration en servant de « ciment » aux cristaux d'aragonite (qui représentent 90 % de la nacre). On note aussi la présence de traces d’eau (H2O) et d’ions divers.


L’iridescence est due à superposition de couches d'indices de réfraction différents qui créent des interférences, la couleur dépend de l'angle d'incidence de la lumière.

Coupe de nacre d'une coquille d'huitre au MEB

Romain MALLET / SCIAM Angers