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HISTOIRE DE LA MINERALOGIE

D'après une conférence du Dr. Cristiano FERRARI
conservateur du Muséum National d'Histoire Naturelle de Paris
présentée complétée et remaniée par JJ Chevallier

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DEUXIEME PARTIE
XIXè SIECLE

En 1801 Déodat Gratet de Dolomieu (1750-1801) explique la nécessité d'établir en minéralogie des bases fixes pour déterminer les espèces. Il découvre la dolomite dans les Alpes qu'il envoie à Nicolas Théodore de Saussure qui la décrit et la nome.

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Déodat Gratet de Dolmieu

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Nicolas Théodore de Saussure

A la même époque René Just Haüy grâce aux intuitions géniales de Jean-Baptiste Romé de l’Isle, propose que les formes cristallines soient à la base de la détermination d’une espèce minérale: chaque espèce fait référence à une forme primaire (maille élémentaire) et les formes secondaires dérivent de cette forme par des simples lois du décroissement.

Il est le premier qui donne une définition rigoureuse de l'espèce minérale, qui comprend à la fois la considération de la forme et de la composition élémentaire.

En observant des morceaux de calcite brisée, Haüy bâtit un modèle dans lequel les cristaux résultent de l’empilement de petites briques qu’il appelle des molécules intégrantes. Pour expliquer les faces Haüy remarque aussi que les faces observées résultent d’empilements simples, c’est la loi des décroissements simples. Il introduit une loi de symétrie qui postule que les décroissements sont les mêmes à partir des faces, arêtes et sommets équivalents d’un solide primitif. Les travaux de Romé de L’Isle et de Haüy donnent naissance à une nouvelle science : la « cristallographie ».

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Planche de cristallographie

de René Just Haüy

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René Just Haüy

Haüyne

In den Dellen,, Laach, Eifel, Rhineland-Palatinate, Allemagne

Plus au moins à la même époque dans le domaine de la chimie des minéraux

Louis Nicolas Vauquelin découvre le chrome (1797), 

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Nicolas Vauquelin

Vauquelinite.jpg
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Charles Hatchette le Tantale (1801)

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Charles Hatchett

Charleshatchettite CaNb4O10(OH)2·8H2O.jpg
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 William Hyde Wollaston le palladium et le rhodium,

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William Hyde Wollaston

Rhodium.jpg
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Hypolyte Victor Descotils l'iridium (1803), 

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Hypolyte Victor Descotils

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Iridium..jpg

Smithson Tennant, l'osmium 

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Smithson Tennant

Tennantite, Cu6[Cu4(Fe,Zn)2]As4S13, sulfosel d'Arsenic.jpg
Osmium.jpg

Jöns Jacob Berzelius et als...

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Jöns Jacob Berzelius découvre le thorium en 1829.
 

Jöns Jacob Berzelius (1779–1848) est le premier analyste du XIXe siècle: il identifie le cérium en 1804 puis le sélénium avec Johan Gottlieb Gahn en 1817 et le thorium en 1829.

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Jöns Jacob Berzelius

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Berzelianite.jpg
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Jöns Jacob Berzelius découvre le sélénium avec Johan Gottlieb Gahn en 1817.

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Johan Gottlieb Gahn

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C’est Berzelius qui propose les noms :

  • vanadium, découvert en 1801 par Andrés Manuel del Río

  • sodium, connu depuis le moyen-âge, isolé en 1808 par Sir Humphry Davy

  • lithium, découvert en 1817 par Johan August Arfwedson

 

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André Manuel del Rio

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Sir Humphry Davy

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Johan August  Arphwedson

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Berzelius est le premier à isoler les éléments

  • silicium (en 1823), soupçonné par André Lavoisier (en 1787) puis Sir Humpfry Davis (en 1808), 

  • zirconium (en 1824), découvert par Martin Heinrich Klaproth (en 1789),

  • titane (en 1825), découvert par William Gregor (en 1791),

  • thorium (en 1828), découvert par Morten Thrane Esmark la même année.

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Antoine Laurent de  Lavoisier et Sir Humphey Davis.

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Martin Heinrich Klaproth

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William Gregor.jpg

William Gregor

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Hans Morten Thrane Esmark 

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Berzelius est aussi un des premiers à fonder la minéralogie sur la connaissance des éléments chimiques.
Il a décrit :

  • l’aegirine en 1835,

  • l’albite en 1815,

  • la cérite en 1804,

  • l’eucaïrite en 1818,

  • la mésoline, 1822 (espèce non reconnue par l'IMA), synonyme désuet de Thomsonite,

  • le silicate de zinc (hémimorphite)

  • le silicate sesquimanganeux, le synonyme désuet de la Rodohinite.

Aégirine.jpg
Albite.jpg
Cérite.jpg
Eucaïrite.jpg

FIN DE LA PREMIERE PARTIE
SOYEZ PATIENT LA SECONDE PARTIE 19è SIECLE A NOS JOURS EST EN COURS D'ECRITURE

Mésoline, Thompsonite.png
Hémimorphite, silicate de zinc.jpg
Silicate sesquimanganeux, synonyme désuet de la Rhodonite.jpg

Découvertes dans le domaine des propriétés optiques des minéraux, la polarisation chromatique.

En 1809 Étienne-Louis Malus (1775-1812) observe que la lumière après réflexion puis à travers un cristal biréfringent, change d'intensité avec la rotation du cristal.

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Etienne Louis Malus

En 1811 François Arago (1786-1853) note qu’un feuillet de mica observé a travers un spath produit des couleurs très brillantes.

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François Arago

Thomas Young en 1814, découvre les interférences lumineuses, établissant que la lumière est une onde, il est à la base de la conception du microscope pétrographique.

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Thomas young

Dans la lignée des observations de Malus, David Brewster (1781-1868) décrit une relation mathématique simple entre l'indice de réfraction d'une substance réfléchissante et l'angle auquel la lumière frappant la substance sera polarisée.Il établit ainsi, en 1815 les lois de la polarisation par réflexion, avec notamment l'angle qui porte son nom.

Il observe aussi que certain cristaux ont un seul axe de symétrie pour la propagation de la lumière et d’autres en ont deux!

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Axes de symétrue de propagation de la lumiere.jpg

David Brewster

Nouveau critère de classement dans le domaine des propriétés physiques, la dureté.

En 1820 Friedrich Mohs classe les minéraux en fonction de leurs caractéristiques physiques de dureté, "Echelle de Mohs".

Mohsite  synonyme de Dessauite-Y.jpg

Mohsite  synonyme de Dessauite-(Y)

(Sr,Pb)(Y,U)(Ti,Fe3+)20O38

Mont-Cenis, Savoie, Auvergne-Rhône-Alpes, France

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Friedrisch Mohs

Echelle de dureté de Mohs.png

Nouveau critère de classement dans le domaine dela cristallographie, la symétrie.

A cette époque, des chercheurs français et allemands et déterminent les concepts de symétrie (axe, centre et plan) et de réseau comme critères pour la classification Ils formalisent ces concepts en utilisant les mathématiques.

Dès 1810, Christian Samuel Weiss (1780 – 1856) il est appelé comme professeur de Mineralogie à l’Université Frédéric-Guillaume de Berlin récemment créée. C'est à ce poste qu'il donne à la Minéralogie sa forme mathématique par une approche descriptive et naturaliste et pose les bases de la morphologie cristalline. Weiss insiste sur l'importance des directions principales des cristaux, et énonce la loi fondamentale de la cristallographie relative aux zones de Weiss. Il énonce une définition rigoureuse de la notion de système cristallin et publie ses conclusions dans son traité Sur la classification naturelle des systèmes cristallins (Über die natürlichen Abteilungen der Krystallisationssysteme, 1813). Il est élu membre de l'Académie Leopoldina en 1818.

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Hristian Samuel Weiss

En 1830 Johann Hessel défini à partir des différentes combinaisons des éléments de symétrie cristalline "les 32 classes de symétrie"  

Johann Essel

Principe de la symétrie des minéraux.jpg

William Hallowes Miller, en 1839, introduit les notations des faces cristallographiques, "les indices de Miller".

William Hallowes Miller.jpg

William Hallowes Miler

Millerite

NiS

Mine Meikle, Bootstrap,

Elko Co., Nevada, USA

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Principe des indices de Miller.jpg

En 1840, Gabriel Delafosse,  dernier élève de René Just Haüy, il collabore à la rédaction de ses derniers traités de cristallographie et de minéralogie, à titre posthume grâce aux notes laissées par son maître. Il soutient sa thèse en cristallographie sur l'hémiédrie* en 1840., propose le concept de maille en cristallographie. La maille se répète par translation dans les 3 dimensions et ainsi forme le réseau.

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Delafossite

CuFeO2

Mine Clara, Black Forest, Baden-Württemberg, Allemagne

Johann Essel.jpg

Gabriel Delafosse

Maille élémentaire et réseau, schéma..jpg

La microscopie se dévellope dans le domaine de la polarisation.

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Amicite

K2Na2Al4Si4O16 · 5H2O

Höwenegg, Hegau, Baden-Württemberg,

Allemagne

Michel-lévyte, nom désuet de la Barite.jpg

Michel-lévyte

BaSO4

Section Ale and Cakes de United Mines, Gwennap, Cornouaille, Pays de Galle, Royaume-Uni.

Planche 4 de Charles Chevalier "Des Microscopes et de Leur Usage" de 1839, qui montre les détails de la grande forme de "l'Achromatique Universel". Cet instrument est le seul microscope que Chevalier a décrit en profondeur, suggérant qu'il s'agissait d'un nouveau produit en 1839. Les images en haut à droite, étiquetées "Fig. 3" et "Fig. 3 bis", montrent l'instrument configuré comme un microscope inversé pour l'observation de la cristallisation chimique : "Fig. 3 bis" comprend deux petits brûleurs à alcool fixés sous la platine, qui réchauffent la platine pour évaporer l'eau des solutions et permettre une observation rapide des processus de cristallisation. En bas à droite, la "Fig. 8" montre l'instrument configuré comme un microscope à réflexion Amician.

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Charles Chevallier

Alexandre Brongniart.jpg

Alexandre Brongniart

En France c’est en 1838 que CharlesChevalier construit un microscope pour Alexandre Brongniart (1770 - 1847), successeur de Haüy au MNHN, qui décrit de nouvelles espèces minérales, dont la bustamite, la dufrénite, la glaubérite, et la nacrite. Le nom d'Alexandre Brongniart est également resté associé au terme d'ophiolite (du grec ophis, serpent), qu'il emploie en 1813 pour désigner une roche « à base de serpentine » dont l'aspect évoque celui d'une peau de serpent, et d'ophicalce. Aujourd'hui, ce terme d'ophiolite ne désigne plus seulement la roche elle-même mais un complexe de roches caractéristique d'une lithosphère océanique charriée sur le continent, et composé en partie de serpentines. Il donne également le nom de variolite à une roche ou galet qui présente dans sa structure de petites pustules blanches qui rappellent la variole.

 

En 1839, ce sont Henri Soleil et son père Jean-Baptiste-François à Paris au 21 Rue de l’Odéon, qui conçoivent un microscope pour mesurer  les angles des cristaux biaxiaux.

Microscope de Chevalier.jpg
Brongniardite  synonyme de Diaphorite.jpg

Brongniardite  synonyme de Diaphorite Ag3Pb2Sb3S8

Mine Fournial, Massiac, Cantal, Auvergne-Rhône-Alpes, France

Patrice Quenau sur Mindat..

Bustamine.jpg

Bustamite
CaMn 2+ (Si 2 O 6 )
Franklin Mine, Franklin, district minier de Franklin, comté de Sussex, New Jersey, États-Unis

Glauberite.jpg

Glauberite
Na2Ca(SO4)2​​​​​​​​

Bertram Mine, Bertram siding, Imperial Co., Californie, USA.
Ex. Carlton Davis Collection Wikipédia.

Lame mince d'ophiolite, serpentinite, orthopyroxène et clinopyroxène.jpg
Dufrenite.jpg
Nacrite.jpg

Dufrénite
Ca0,5 Fe2+ Fe3+ 5 (PO4 )4 (OH)·2H2O

Mine de Bel Air, La Chapelle-Largeau, Mauléon, Bressuire, Deux-Sèvres, Nouvelle-Aquitaine, France

Nacrite
Al (Si 2 O 5 )(OH) 4​​​​​​​​

Hünersedel, Schweighausen, Schuttertal, Seelbach, Ortenaukreis, Région de Fribourg, Bade-Wurtemberg, Allemagne
Elmar Lakner sur Mindat..

Ophicalcite, (olphicarbonate), serpentine et calcite..jpg
Variolite.jpg

En 1844, Armand Dufrénoy publie le premier volume d'un traité de minéralogie en plusieurs tomes et révisions dans lesquels il décrit les propriétés physiques et chimiques de divers minéraux ainsi que leurs relations géologiques

  • Armand Dufrénoy, Traité de minéralogie, tome 1  , Carilian-Goeury et Victor Dalmont, Paris, 1844

  • Armand Dufrénoy, Traité de minéralogie, tome 2 , Carilian-Goeury et Victor Dalmont, Paris, 1845

  • Armand Dufrénoy, Traité de minéralogie, tome 2 , Victor Dalmont, Éditeur, Paris, 1856, deuxième édition, revue, corrigée, et considérablement augmentée

  • Armand Dufrénoy, Traité de minéralogie, tome 3 , Carilian-Goeury et Victor Dalmont, Paris, 1847

  • Armand Dufrénoy, Traité de minéralogie, tome 3 , Victor Dalmont, Éditeur, Paris, 1856, deuxième édition, revue, corrigée, et considérablement augmentée

  • Armand Dufrénoy, Traité de minéralogie, tome 4 , Dalmont et Dunod, Éditeurs, Paris, 1859, deuxième édition, revue, corrigée, et considérablement augmentée

En 1854 Alexis Damour dédie un vanadate à Alfred Des Cloizeaux : la Descloizite. (Damourite variété de muscovite)

Toujours en 1854 James DwightDana présent sa classification de minéraux qui se base sur leur composition chimique et leur structure. (Danaite est une variété d'arsénopyrite cobaltifère).

En 1862 Alfred Des Cloizeaux publie son «Manuel de minéralogie».

On lui doit la description de nombreuses espèces minérales :

  • Binnite (de Des Cloizeaux) variété argentifère de tennantite.

  • Christianite un minéral d'Islande, nom désuet en l'honneur du roi du Danemark, Christian VIII,  synonyme de sous-groupe Phillipsite

  • Montebrasite en 1871.

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Dufrénoysite.

Pb2As2S5

Carrière de Lengenbach,

Vallée de Fäld, Binn, Wallis, Suisse.

Photo Bruno Marello, Collection Domenico Preite

En 1848 Auguste Bravais décrit "les 14 réseaux de Bravais", à partir des 32 classes de symétrie.

Pour info : la Bravaisite est une espèce douteuse non référencée par l'IMA – un aluminosilicate de Mg et K - initialement signalé à Noyer, Allier, Auvergne, France.

Auguste Bravais.jpg
Descloizitz.jpg

Descloizite.

PbZn(VO4)(OH)

Mine Preguiça, Sobral da Adiça, Moura, Beja, Portugal.

Photo, Joan Rosell 

14 Réseaux de Bravais.
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Danaïte variété cobaltifère de l'Arsénopyrite

FeCoAsS

Mines de Jakobsbakken, Mines de cuivre de Sulitjelma, Sulitjelma, Fauske, Nordland, Norvège.

Photo,  Eugene & Sharon Cisneros 

Au 19e siècle la microscopie se développe dans

le domaine de la polarisation.

Le microscope polarisant à l’assaut des montagnes.

par

Jacques TOURET

Travaux du Comité français d’Histoire de la Géologie, 2012,

3ème série (tome 26, 4), pp.67-80. ffhal-01065569f

Schéma d'un très ancien micrscope polarisant..jpg

Accéder au texte ICI

Si les débuts venaient de Grande-Bretagne, l’aboutissement sera surtout réalisé à Paris, grâce au travail combiné des spécialistes du Collège de France, de l’École des mines et du Muséum national d’Histoire naturelle, avec le soutien de remarquables constructeurs d’instruments et l’aide de l’astronome de la Cour de Florence, Giovanni Battista Amici (1786 – 1863), père du premier système de lentilles de microscope achromatique. En 1893, puis William Henry Fox Talbot (1800-1877) en 1834. Bien que les éléments essentiels, prismes de William Nicol, lentilles achromatiques, lames minces, aient été connus dès le début du XIXe siècle, ce n’est qu’à la fin de ce siècle que le microscope polarisant rentrera dans la pratique courante de la pétrographie. Ainsi Auguste Michel-Lévy (1844 – 1911) pouvait ainsi étudier les volcans du Massif central avec une technique qui ne devait plus guère changer par la suite.

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William Nicol

William Henry Fox Talbot.jpg

William Henry Fox Talbot

Giovanni Battista Amici.jpg

Giovanni Battista Amici

Auguste Michel-Lévy.jpg

Auguste Michel-Levy

Planche 4 de Charles Chevalier Des Microscopes et de Leur Usage.jpg

Les 2 tomes téléchargeables en PDF sur Gallica

Binnite de Des Cloizeaux.png

Binnite de Descloizeaux
Cu
6(Cu4(Fe,Zn)2)As4
S13
Carrière de Lengenbach, Fäld , Binn , Conches , Valais , Suisse

Photo,  Chinellato Matteo 

Montebrasite.png

Montebrasite.
LiAl(PO
4)(OH)

Revendication Telírio, Linópolis , Divino das Laranjeiras , Minas Gerais , Brésil.

Photo,  Jeff A. Scovil

Optique mineralogique.jpg
Microscope....png

En cette fin de siècle, les méthodes de détermination d’un minéral sont la chimie, la morphologie des cristaux et les caractéristiques optiques. S’il est impossible de déterminer la morphologie avec des mesures angulaires, il devient alors impossible de déterminer la symétrie, ni d’appliquer des méthodes optiques dépendantes de lames minces orientées.

Des Cloizeaux développe ces méthodes optiques en apportant des modifications fondamentales au microscope polarisant. D’après des minéraux aux morphologies presque idéales, il prépare des lames minces obtenues en coupant les cristaux perpendiculairement aux bissectrices des axes optiques méthode que lui permet de déterminer les propriétés optiques de centaines d’échantillons. En effet, la caractérisation optique était presque limitée aux minéraux transparents et biaxiaux. D'autre part, avant l'introduction de la table universelle en 1893 par E.S. Fedorov , il était impossible d'orienter une lame sous le microscope.

 

Il découvre la polarisation circulaire dans le cinabre et des composés synthétiques, et met au point une méthode pour calculer la valeur moyenne de l'indice de réfraction d'un matériau cristallin sur la base de mesures indirectes .

En 1898, Pierre et Marie Curie découvrent le radium et le polonium.

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Curite et Métatorbernite.

Pb3(UO2)8O8(OH)6 · 3H2O

Cu(UO)2(PO4)2 · 8H2O

Shinkolobwe, district de Kambowé, Haut-Katanga, République Démocratique du Congo

Photo Uwe Haubenreisser

FIN DE LA SECONDE PARTIE
SOYEZ PATIENT LA DERNIÈRE PARTIE 20è SIÈCLE
EST EN COURS D'ÉCRITURE

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