SITE OPTIMISÉ POUR EDGE, MOZILLA FIREFOX et CHROME
AFFICHAGE 1920 X 1080
SITE OPTIMISÉ POUR EDGE, MOZILLA FIREFOX et CHROME
AFFICHAGE 1920 X 1080
SITE OPTIMISÉ POUR EDGE, MOZILLA FIREFOX et CHROME
AFFICHAGE 1920 X 1080
On distingue, d'après leur structure, deux types principaux : dioctaédrique et trioctaédrique.
Les micas dioctaédriques courants contiennent dans la couche octaédrique des atomes d'aluminium occupant deux sites sur trois, d'où leur qualificatif. Il s'agit essentiellement de KAl2(Si3AlO10)(OH)2, la muscovite, et de son équivalent sodique, la paragonite, les solutions solides étant très limitées dans ce groupe. La glauconite(ou glauconie), bâtie sur le même modèle mais riche en fer, est rattachée par la plupart des auteurs aux argiles de la famille de l'illite. La fuchsite est une variété chromifère, vert clair, de muscovite.
MICAS (GROUPE)
Les micas se présentent généralement en cristaux millimétriques à décimétriques, de forme hexagonale et plus ou moins flexibles à cassants.
Le mot "mica" désigne un grand groupe de silicates folliatés qui peuvent être divisés selon que les feuillets sont flexibles ou cassants. Il comprend les vrais micas ou micas communs (avec des cations intercalaires monovalents, par exemple la muscovite, la paragonite, l'éphésite) et les micas fragiles (avec des cations intercalaires divalents, par exemple la margarite, la clintonite).
Les micas sont également subdivisés en micas dioctaédriques et en micas trioctaédriques.
Étymologie
Vraisemblablement utilisé dans le sens minéralogique à partir de 1706 et à l'origine "smicka" et du latin « micare » - clignoter ou scintiller en allusion à l'apparence du minéral. Le nom Isinglass est antérieur à l'utilisation du mica en tant que terme minéral et est connu depuis au moins 1535, mais l'Isinglass faisait également référence à l’esturgeon dont les écailles présentaient des paillettes nacrées.
Les micas trioctaédriques répondent à la formule K(MgFe)3(Si3AlO10)(OH)2 : les trois sites disponibles y sont occupés en effet par des ions Fe2+ ou Mg2+ en proportion variable. Dans les minéraux naturels, il existe le plus souvent une faible proportion d'aluminium octaédrique, compensée par des substitutions concomitantes dans la couche tétraédrique. Dans cette série continue, on place arbitrairement à la valeur Mg/Fe = 2 la coupure entre les biotites ferrifères et les phlogopites plus magnésiennes.
Outre ces groupes fondamentaux, il faut mentionner l'existence de deux catégories accessoires, celle des micas lithiques et celle des micas calciques.
Les micas lithiques sont aussi de type trioctaédrique, mais doivent essentiellement la charge de leur feuillet à la présence d'ions Li+ en position octaédrique et contiennent, par ailleurs, des quantités notables de fluor. On citera notamment la lépidolite, dont la composition est voisine de K(Li2Al)(Si4O10)(OH,F2).
Les micas calciques ne contiennent pas d'alcalins dans la couche interfoliaire, et sont beaucoup plus pauvres en silice que les minéraux précédents. Ils peuvent être dioctaédriques, comme la margarite, de formule CaAl2(Si3Al2O10)(OH)2, ou trioctaédriques, comme la xanthophyllite, encore plus alumineuse, dont la formule est : Ca(Mg2Al)(SiAl3O10)(OH)2.
MUSCOVITE
La Muscovite
C‘est le Mica le plus commun.
C’est un minéral essentiel dans de très nombreuses roches, magmatiques, métamorphiques et sédimentaires. Il entre dans la composition des pegmatites, des greisens etc. Il est parfois d’origine hydrothermale des fentes alpines.
Rarement esthétique en dehors des macles en étoile, il peut mettre en valeur des espèces comme les béryls, corindons, topaze, et autres considérées comme nobles.
Les grands cristaux, plurimétriques sont généralement trouvés dans les pegmatites sous forme de grandes plaques.
Les prismes trapus sont rares, alors que les plaquettes losangiques (pseudo hexagonales) sont plus fréquentes dans les cavités. Les agrégats en roses ou en livre ouvert sont fréquents.
La muscovite testacée se présente sous forme de feuillet en sphères , elle assez peu courante.
Il est souvent difficile de la distinguer de la Phlogopite.
Muscovite en rose étoilée, Minas Gerais, Brésil.
Photo Weinrich Minerals.
Muscovite testacée, Chavannes, Hte. Vienne, France.
Photo Les Minéraux.
VARIETES DE MUSCOVITE
CERASITE où SAKURA ISHI
Les délicats et splendides spécimens pseudomorphes en miniature sont appelés Sakura, " 桜の花よ" fleurs de cerisier en Japonais et Cérasite en français de «cerasus» cerisier en grec ancien, ( en anglais, Cherry Blossom Stone), c’est la ressemblance flagrante avec les fleurs du cerisier ornemental du Japon, qui lui vaut donc son nom. Cette espèce est en fait une variété de la muscovite. Ce sont des Intercroissance d'indialite et de cordiérite à port trapiche qui se sont pseudomorphosés en cette variéte de muscovite dont la couleur varie en fonction de l’environnement, en des teintes allant du blanc à l’argenté et même au cuivré.
Cette variété se trouve uniquement dans la région de Kyoto au Japon où les gisements sont très rares.
De la Cordiérite à la Cérasite
Kerstin Föge, Projet du Cours de Base, Laboratoire de Gemmologie, Marseille 2013.
La cordiérite est très sensible à l'altération, elle devient gris-noir, gris-vert avec un éclat mat et se transforme en pinite, un agrégat de chlorite et muscovite (mica blanc) ou biotite, c'est une pseudomorphose, la forme initiale est préservée. Le résultat n'est en général pas très attirant, mais au Japon, à Kameoko, Honshu Island existe une variété appelée "Sakura Ishi" = "cherry bloom" = "fleur de cerisier", d'où "cérasite" du latin "ceras"=cerise, sa structure trappiche évoque une fleur. Des activités magmatiques (env. - 98 MA) étaient à l'origine des intrusions de granites qui ont transformé, par métamorphisme de contact, les schistes, roches sédimentaires à grains fins, en cornéenne. Dans cette roche-mère cristallisaient l'indialite, un silicate de magnésium et d'aluminium proche de la cordiérite, hexagonal en forme de sablier, autour duquel cristallisaient six prismes de cordiérite, pendant leur croissance vers l'extérieur la cornéenne était incluse entre les cristaux, formant la structure trappiche.
Suite à une 2ème phase métamorphique hydrothermale, l'ensemble cordiérite-indialite est altéré en muscovite (mica blanc), la délicate et petite structure (5 à 12 mm Ø), la "fleur", est conservée; un hasard qui fait de la cérasite une rareté. Les cristaux sont libérés par une érosion naturelle de la cornéenne, leur forme extérieure ressemble à un tonneau. Ils ont tendance à se séparer "en tranche" et révéler leur apparence de fleur avec un centre plus ou moins large. Les collectionneurs ou vendeurs les stabilisent souvent avec un genre de colle à bois incolore car la cornéenne est friable. Les couleurs rosâtres, dues à la présence de l'hématite, sont les plus appréciées.
Gemlab Marseilles
https://www.gemlabmarseille.com/actualite/2013seminaire/vikings/cordierite.pdf
Helvetica Light is an easy-to-read font, with tall and narrow letters, that works well on almost every site.
Clic pour agrandir...
FUCHSITE
La Fuchsite
C’est une variété chromifère de la Muscovite, c’est donc un phyllosilicate du groupe Mica.
Dans cette muscovite, un atome d’aluminium (Al) est remplacé par du chrome III, trivalent (Cr3+).
Elle cristallise dans le système monoclinique, la couleur est variable en fonction de la quantité de chrome et de l’environnement qui peut produire des inclusions. Sur l’échelle de Mohs, la dureté est de 2,5, ses cristaux sont flexibles et légèrement cassants
Aux UVL, elle fluoresce en vert citron
La fuchsite a été nommée en l’honneur du chimiste et minéralogiste allemand Johann Nepomuk von Fuchs . « Mica chromé » est une appellation désuète.
La verdite est une roche composée essentiellement de fuchsite impure souvent multicolore.
Muscovite var. Fuchsite, Bahia, Brésil.
Photo Henri Minot.
Clic pour agrandir...
PARAGONITE
C’est une Muscovite sodique où
elle appartient au groupe de mica dioctaédrique.
Minéral majeur des micaschistes (schistes à paragonite)
Son aspect trompeur, on l’a confondue longtemps avec le Talc, lui a donné son nom, « paragon » en grec signifie trompeur. C‘est en 1843 qu’elle est décrite pour sa découverte au Mont Campione, dans le Tessin en Suisse.
On la trouve en agrégats écailleux, finement grenus blancs, jaune pâle, vert à éclat nacré, turquoise.
Minéraux associés, Kyanite et Staurolite.